A la différence de beaucoup de parlements qui ont la forme d’un hémicycle, le Parlement de Wallonie rassemble ses parlementaires sur des bancs qui se font face.

Cette forme originale permet de réunir les représentants wallons à grande proximité les uns des autres et évoque naturellement l'idée d'un dialogue d'égal à égal entre ceux-ci.
C'est donc tout naturellement que les travées parlementaires se retrouvent de part et d'autre du nom de l'institution et, par analogie, mettent en perspective le travail parlementaire.

Il se dégage de l'emblème une véritable ouverture sur les grandes lignes de l'avenir de la Wallonie et, en prenant un peu de recul, on identifie deux bras ouverts invitant au dialogue.

Les couleurs utilisées sont le rouge et le jaune, parties intégrantes du territoire de communication de la Wallonie comme en atteste son drapeau officiel avec le coq de Paulus.

Ce nouvel emblème qui sera progressivement mis en oeuvre dans la communication du Parlement annonce la nouvelle ouverture du Parlement à tous les Wallons :

• consultations publiques sur tous les projets et propositions de décret et de résolution ;
• mention sur les documents parlementaires portant des projets et des propositions d'un résumé de leur contenu, facilitant leur appropriation ;
• dépôt de pétitions par voie électronique. Rappel : une pétition est une demande écrite d'au moins une personne dont la finalité est un changement de politique ;
• déclarations d'intérêt régional permettant aux parlementaires de mettre la société civile en valeur ;
• retransmission sur les télévisions locales des questions urgentes et d'actualité ainsi que des principaux débats.

Ces éléments sont portés par la réforme du Règlement adoptée le 16 juillet 2015 et qui concerne aussi le travail des parlementaires lui-même :

• questions supplémentaires et questions urgentes ;
• revitalisation des débats par une réduction des temps de parole et la priorité donnée aux interpellations ;
• organisation de débats sur les grandes orientations du Gouvernement (état de la Wallonie et décisions budgétaires) ;
• meilleure valorisation des présences des députés en commission et du travail des rapporteurs.