Le 10 décembre 1948 au palais de Chaillot à Paris, les 58 États membres qui constituaient alors l’Assemblée générale des Nations unies adoptaient la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Les Nations unies fixaient ainsi une norme commune pour tous les pays, s’engageant à ce que tous les êtres humains soient traités sur un pied d’égalité.

70 ans jour pour jour après l’adoption de cette Déclaration et en cette Journée des droits de l’Homme, le Parlement a souhaité confirmer, par le biais d’une cérémonie de commémoration solennelle, son engagement envers les buts et les principes qui y sont énoncés.

Dans son allocution d’accueil, Monsieur André Antoine, Président du Parlement de Wallonie, a soutenu que tant le devoir de mémoire que la célébration des droits humains participent d'un combat contre les penchants les plus sombres, qui font parfois oublier que nous sommes tous "membres de la famille humaine". Il a aussi rappelé, pour les personnes persécutées, le droit d’asile avant de dénoncer l’inégalité dont souffrent encore les femmes dans l’exercice de leurs droits économiques et sociaux. Il a enfin appelé à rendre plus direct le lien entre les citoyens et leurs représentants face à l'individualisation de notre société.
Madame Valérie Michaux, Directrice du Service campagne, communication et plaidoyer d’Amnesty International, a suivi en présentant la position de son organisation sur les droits humains dans le monde.
L’ensemble des membres du Bureau du Parlement ont ensuite ravivé la flamme installée pour l’occasion dans la cour intérieure du Parlement.

Enfin, des élèves provenant d'établissements scolaires de toute la Wallonie ont lu les 30 articles qui composent la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Des reproductions de la Déclaration originale ont été remises aux personnes ayant assisté à la cérémonie de commémoration.