Le Conseil parlementaire interrégional a tenu sa 61e séance plénière
( 07-12-2018 )
La Chambre des Députés du Grand-Duché de Luxembourg a accueilli, le 7 décembre 2018, la 61e séance plénière du Conseil parlementaire interrégional (CPI).
L'assemblée a approuvé des recommandations relatives :
- à l’amélioration du transport ferroviaire dans la Grande Région ;
- à la transition vers une économie circulaire dans la Grande Région ;
- au courage civil et à la digitalisation ;
- à un nouveau modèle d’école secondaire transfrontalière ;
- à la promotion du multilinguisme et au soutien au projet SESAM’GR.
Lors de l’examen de la recommandation sur l’économie circulaire, M. Evrard a évoqué les évolutions récentes en Wallonie en la matière et proposé que le CPI réalise un inventaire des opérateurs et filières (publiques et privées) et programmes de recherche existants dans les différentes régions de la Grande Région. Il a aussi suggéré d’identifier et de répertorier les freins législatifs au développement de l’économie circulaire. Mme Baltus-Möres a insisté sur l’information et la sensibilisation des citoyens et entreprises à l’économie circulaire ainsi que sur la manière de consommer.
En sa qualité de Présidente de la Commission Affaires économiques du CPI, Mme Tillieux a annoncé la tenue d’une réunion de la commission en Wallonie sur le thème de la formation en alternance en mars 2019.
Le CPI a rappelé son soutien à la création d’un observatoire virtuel du logement à l’échelle transfrontalière ainsi qu’au projet « Media&Me » du réseau média SarrLorLux.
Enfin, la présidence luxembourgeoise a transmis le flambeau à la présidence sarroise pour les années 2019 et 2020. Les priorités de la présidence sarroise du CPI sont notamment :
- la poursuite de l’implication de la jeunesse dans la Grande Région ;
- le logement (avec notamment la création d’un observatoire virtuel) ;
- l’université de la Grande région afin qu’elle soit reconnue comme une université européenne ;
- le développement de mécanismes transfrontaliers permettant d’appliquer la législation la plus « pratique » entre des régions frontalières en sorte que la réglementation d'un État membre s’impose dans l'État membre voisin pour un projet ou une action spécifique d'une durée limitée mis en œuvre dans une région frontalière à l'initiative de pouvoirs publics locaux et/ou régionaux.