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Nous nous préoccupons des impacts du projet, en termes de perturbations et de risques pour la nature environnante et les riverains.
Le trajet à risques proposé par Elia traverse, sur plusieurs kilomètres, des zones forestières d’un grand intérêt biologique et une zone Natura 2000 ; suppose l’abattage ou l’élagage de nombreux arbres, des forages fragilisant leur système racinaire ; la traversée, à plusieurs reprises, de ruisseaux protégés ; implique l’enterrement de câbles dont le voltage et l’ampérage sont très élevés et d’une température proche du point d’ébullition ; nécessite des terrassements allant jusqu’à 1460 charrois, des tranchées de 2,4m de large, des dizaines de boîtes de jonction de 9 m de long, 5 tunnels, des endroits de stockage dont on ne connaît ni les emplacements ni leur encombrement ; suppose des engins très lourds et bruyants d’où des espaces de travaux bien plus larges.
Nos inquiétudes portent sur les effets qui résulteraient de la présence de lignes à haute tension dans le voisinage immédiat d’habitations ou à proximité de lieux de vie dont deux écoles. Cette perspective est d’autant plus inacceptable que l'actualité révèle que les conséquences de l’enfouissement de lignes à très haute tension sont encore mal connues et que des études sont nécessaires.
Au niveau wallon, l’application des principes de précaution et d’économie suggère 4 conclusions
1. Limiter à 150.000V l’enfouissement des lignes à haute tension comme l’institue le nouveau Schéma wallon de Développement Territorial. Il préconise également d'éviter les zones d'intérêt biologique et les zones habitées.
Le projet ne rencontre aucune de ces exigences :
- en enterrant 6 câbles à 220.000 volts ;
- en traversant quatre zones protégées, dont une zone Natura 2000 ;
- en longeant des zones habitées et des implantations scolaires.
Ce SDT ne devrait-il pas entrer en vigueur ?
2. Établir pour la région wallonne des normes maximales pour l’intensité des émissions des champs magnétiques puisqu’elles n’existent pas alors que des normes sont édictées par l’OMS et par la Flandre.
3. Capturer le CO2, dans la lutte contre le réchauffement climatique, est une priorité.
Or, des fonctionnaires du SPW, chargés de l’octroi de permis des centrales électriques TGV, n’ont pas la même interprétation des textes sur la capture ou non du CO2 !
4. Pourquoi ne pas utiliser une partie de la boucle aérienne 220.000V existante entre la centrale de Seraing, celle des Awirs en démantèlement et le poste de Rimière ? Solution moins coûteuse et moins problématique.
Nous réclamons donc le respect du nouveau SDT et la recherche d’alternatives qui préservent l’environnement et le bien-être des riverains.
Représentants des pétitionnaires :
- Chaineux Michel ;
- Martin Daniel ;
- Matthieu Hémart.
Documentation en ligne : http://shorturl.at/dfxJ9

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