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Non aux zones de basses émissions (ZBE) en 2023 et à la fin du moteur thermique en 2023 en Wallonie


Déposée par Barthélémy Pascal Gérard le 25/09/2021 | 61 signatures

Date de clôture : 28/07/2023 : pétition clôturée

Comme vous le savez, d'ici 2023, la Wallonie passera en zone de basses émissions.
Qu'est-ce que cela implique ? Le retrait de tous les véhicules qui sont en dessous de la norme Euro 4. Ceci étant dans le but de réduire les émissions de CO2 ainsi que le réchauffement climatique.

Réduire le réchauffement climatique, c'est bien. S'attaquer aux véritables causes, c'est mieux.

En effet, plusieurs alternatives s'offrent à nous au lieu de pénaliser l'industrie de l'automobile et les citoyens.

La première est que, pendant le confinement, le télétravail a été la norme. Ce télétravail a été bénéfique pour désengorger Bruxelles et ainsi limiter la pollution de la capitale. Pourquoi ne pas généraliser le télétravail, vider les bureaux et les reconvertir en logements ?

La seconde est la consommation locale. Combien de fois n'avez-vous pas été au supermarché et constaté que certains produits avaient voyagé par bateaux brûlant du fioul lourd ou bien encore par camion via la route sur des milliers de kilomètres ? Pourquoi ne pas mettre en avant le commerce local et soutenir les producteurs locaux au détriment des multinationales qui déforestent en grande partie les forêts afin de satisfaire à une production déjà trop importante pour les besoins de l'humanité ?

Une autre réflexion qui peut-être faite est le fait de vouloir passer aux véhicules électriques pour ne plus émettre de CO². Plusieurs problèmes se posent dès lors.

Le premier problème est que ces véhicules polluent tout autant si pas plus lors de leur production que leurs homologues à moteur thermiques. En effet, extraire le lithium nécessaire à la production des batteries nécessite des produits qui polluent le sol et les nappes phréatiques de manière irrémédiable.

Le second est un problème éthique. Ces véhicules ont aussi besoin de Cobalt venant en majorité de la République Démocratique du Congo. Qui extrait ce minerai ? Des enfants.

Enfin, dernier problème lié à ces véhicules est l'énergie avec laquelle est produite l'électricité nécessaire à la recharge des batteries. En effet, Celle-ci provient en majorité de centrales au gaz (chaque centrale équivaut à 2.000.000 de véhicules thermiques en circulation) et de centrales nucléaires qui, certes, ne rejettent pas de CO2 mais produisent des déchets radioactifs que nous devons enterrer et laisser la gestion aux génération futures.

Enfin, si nous devions supprimer les véhicules thermiques du parc automobile au niveau mondial, cela ne représenterait une diminution que de 0,2% du total mondial des émissions.
Pour toutes ces raisons, il est grand temps de dire stop aux zones de basses émissions et à l'interdiction des moteurs thermiques. D'autres alternatives sont possibles ! Et cela a été prouvé à maintes reprises !


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