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Le projet du tram était la promesse d’une ville apaisée. Or, les riverains, les commerçants, les piétons, les cyclistes et toutes les personnes qui fréquentent la ville vivent actuellement un enfer.

Alors que le Ministre de la Mobilité, Philippe Henry, annonçait en décembre 2021 un planning revu avec une mise en service fin avril 2024 et un planning détaillé par tronçon, il a refait le constat en septembre 2022 que le chantier ne se passait pas bien et qu’il allait réunir Tram’Ardent.
Comme nous le redoutions, la nouvelle est finalement tombée. Le 15 février dernier, la presse a annoncé un nouveau retard du chantier, reportant l’échéance des travaux à fin 2023. Le Ministre Philippe Henry a indiqué dans la foulée qu’une procédure de médiation avait été lancée entre le consortium Tram’Ardent et l’OTW (l'Opérateur de transport de Wallonie), le maître d’ouvrage du chantier dont le ministre a la tutelle.
Nous n’en pouvons plus de la façon dont est géré le dossier. Ce qu’il faut, ce n’est pas convoquer Tram’Ardent ponctuellement quand des mauvaises nouvelles sont annoncées, mais suivre le dossier continuellement !
Nous ne voulons pas des déclarations, nous exigeons des réponses et solutions.
Nous demandons :
- des garanties strictes et précises quant au respect du planning ;
- la mise en œuvre par Tram’Ardent de tous les moyens pour honorer ses engagements ;
- l’assurance par la Région que l’OTW joue son rôle et fait respecter les obligations qui pèsent sur Tram’Ardent ;
- la mise en place d’une concertation entre les autorités wallonnes, la Ville de Liège, l’OTW, Tram’Ardent, les commerçants et des représentants de comités de quartiers impactés par le chantier ;
- l’audition de Tram’Ardent et de l’OTW au Parlement wallon pour obtenir les réponses et apaisements.

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