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Pétition pour des pigeonniers urbains ! Les pigeons : oubliés des politiques du bien-être animal


Déposée par Franck Lorigiola le 19/10/2024 | 9 signatures

Date de clôture : 19/04/2025

Les pigeons, ces sacrifiés des politiques du bien-être animal.
Arrêtons le massacre grâce aux colombiers urbains. Ils permettent de contrôler les populations de pigeons et de leur assurer une vie correcte.
Des pigeons affamés, malades, blessés, mutilés, empoisonnés, tirés à la carabine, des pigeons tombés des nids, le quotidien de notre association Au Bonheur de ViCa est fait d’urgences et de sauvetages individuels d’oiseaux (environ 1000 pigeons par an auxquels il faut ajouter 200 colombophiles le plus souvent rendus à leurs propriétaires grâce à l’appui de la Ligue Royale colombophile), pour 20 000 kilomètres sillonnés pour récupérer in situ ceux qui nous ont été signalés !). L’énergie déployée est immense pour les dix bénévoles de l’association.
Il existe pourtant une solution qui dégagerait du temps pour d’autres tâches et surtout épargnerait bien des souffrances aux pigeons, dont l'espérance de vie est minime.
Il existe une solution qui a fait ses preuves pour un accueil des pigeons au sein des villes et des communes : les colombiers urbains.
Les pigeons y sont nourris. Leur état sanitaire est observé. Ils sont traités si besoin. La reproduction est limitée grâce au remplacement des œufs par des œufs en plâtre. Ces structures peuvent accueillir selon la population, cinquante, cent couples, voire plus. Ces colombiers peuvent se fondre dans l’environnement, ou pas.
Braine-le-Comte, que nous remercions chaleureusement pour son engagement sans faille, a choisi un modèle plutôt futuriste. Courcelles et Anderlues (merci !) se mobilisent aussi. Ailleurs, les contacts patinent. La Louvière dispose pourtant de deux beaux colombiers, à l’abandon. Le coût d’un colombier peut être abordable si une école de menuiserie se charge de sa conception. Ou si un container est reconverti en pigeonnier. Le projet revêt une dimension sociale si des travailleurs article 60 y travaillent. L’association se charge de leur formation.
Au Bonheur de ViCa accueille aussi des jeunes dans le cadre de projets de service citoyen.
Notre association propose aussi des séances de sensibilisation pour le grand public, dans les écoles, pour des associations, séances qui permettent d’aborder la question de nos rapports avec les animaux mais des sujets plus spécifiques comme le botulisme. Pour l’instant, au lieu de signer des conventions avec les villes et les communes, nous signons quelques contrats de trappages de pigeons au sein de bâtiments communaux, emplâtres sur une jambe de bois. Nous éloignons les pigeons, nettoyons les locaux.
D’autres pigeons reviendront si des colombiers ne sont pas érigés à proximité. Nous poursuivrons notre sensibilisation, mais il est difficile d’être entendus. Et les pigeons continuent de souffrir dans la quasi indifférence générale.
Au Bonheur de ViCa, Franck Lorigiola, 0475 50 92 36 Véronique Janzyk, 0496 18 56 43

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