à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité
Il est étonnant de voir que le nouveau cadre est introduit par le préalable important « L'Union européenne a fixé à 20 % la part d'énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie d'ici 2020. ». Pour quelles raisons la Région wallonne n'a-t-elle pas assuré une vérification du potentiel de l'éolien on-shore ?
Dans l'introduction, il est exprimé que « Les études en cours montrent que la Wallonie présente en effet des conditions venteuses intéressantes ainsi que des espaces territoriaux disponibles. ».
Monsieur le Ministre peut-il préciser quelles sont ces études ?
Quelles sont les références bibliographiques et les études spécifiques qui appuient cette affirmation ?
Est-il possible de les consulter ?
Dans la négative, pour quelles raisons ?
Est-il exact qu'il a été constaté que le productible éolien wallon est déjà plus que médiocre comme l'indique son taux de charge moyen de 17,4% (cfr le Bilan énergétique de la Wallonie 2009 version 2 de février 2011) par rapport à la moyenne européenne de 22% ?
Est-il exact que le nouveau cadre ne contient aucune règle précise concernant l'obligation d'amener une preuve vérifiable de productible a priori avec référence vers les histogrammes de la vitesse des vents des stations de l'IRM.
Si tel est bien le cas, quelle en est la raison ?
Réponse du 21/02/2012
de HENRY Philippe
Cette question relève des compétences du Ministre de l’Energie, Jean-Marc Nollet. En effet, la question relative sur le potentiel énergétique relève des ses compétences.
J’invite l’honorable membre à lui adresser directement sa question.