Les mesures à prendre en maisons de repos pour lutter contre la canicule

• Session : 2012-2013
• Année : 2013
• N° : 215 (2012-2013) 1

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• Question écrite du 02/08/2013

  • de PECRIAUX Sophie
  • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances
  
  Si nous subissons un répit quant aux températures observées en ce mois de juillet, la vague de chaleur ne va pas nous quitter de sitôt puisqu'on annonce des pics d'ozone et des températures journalières avoisinant les 30º dans les prochains jours.
  
  Les inconvénients rencontrés par ces fortes chaleurs sont : la déshydratation, les maux de tête, les nausées, les calculs rénaux …
  
  En 2003, l'été s'était avéré meurtrier: la chaleur avait tué 70.000 personnes en Europe, dont 1.200 en Belgique.
  
  Dix ans plus tard pourtant, cette nouvelle canicule inquiète moins. La presse jusqu’ici n’a relaté aucun cas suite à la hausse des températures et aux pics d’ozone.
  
  On annonce de fortes chaleurs pour les premiers jours du mois d’août, mais apparemment le plan « vague de chaleur et pic d’ozone » a bien fonctionné jusqu’à présent.
  
  Madame la Ministre déclarait à la presse, lors de cette première vague de chaleur : « Des recommandations ont été envoyées dans chaque infrastructure sociosanitaire. Ces fiches, reprenant les signes inquiétants et les solutions à apporter, ont aussi été transmises au personnel des maisons de repos, aux services d'aide à domicile, aux associations qui s'occupent des SDF, aux responsables de gardes d'enfants et, enfin, aux organisations culturelles et sportives. ».
  
  Actuellement, la vigilance est de mise dans les maisons de repos face à la canicule. Peut-elle nous rappeler quelles recommandations ont été faites au secteur ? Sous quelles formes ont-elles été faites ?
  Concernent-elles aussi bien le public que le privé ?

• Réponse du 05/09/2013

  • de TILLIEUX Eliane
  
  Les recommandations adressées au personnel des maisons de repos ont été réalisées sous deux formes ; d’une part, une fiche détaillée (de référence) et, d’autre part, un mémo reprenant point par point les informations essentielles.
  
  Ces fiches décrivent les mesures à prendre avant et pendant une vague de chaleur et ce, en complément des informations générales, ainsi que les signes inquiétants à surveiller chez les personnes âgées, sans oublier leur traitement spécifique.
  
  Ainsi, par exemple, avant une vague de chaleur, il convient de s’informer, d’informer le personnel soignant et de mettre en place un certain nombre de mesures à activer rapidement en cas de canicule : par exemple, prévoir des endroits frais (entre 22 et 27 °C) qui pourront être occupés durant les heures « chaudes » (de 11h à 15 h), préparer les moyens nécessaires (matériels et humains) et s’organiser (élaborer des consignes, …).
  
  Pendant une vague de chaleur, les actions de surveillance de la température des pièces de vie, de l’hydratation des personnes, de leur alimentation et de leur protection vis-à-vis du soleil et de la chaleur sont essentielles.
  
  Les signes inquiétants à surveiller ne sont pas très spécifiques (par exemple, modification du comportement, grande fatigue, crampes musculaires) et sont donc à rechercher activement. Le traitement consiste à rafraîchir et à hydrater au plus vite et régulièrement. En cas de persistance des symptômes, il faut avertir le médecin.
  
  Ces recommandations ont été envoyées par courrier postal aux infrastructures sociosanitaires en contact avec l’administration : elles sont également disponibles sur le Portail de la DGO5 (socialsante.wallonie.be). Dans ce courrier, la possibilité de recevoir cette alerte via un SMS est également rappelée ainsi que les sites Internet d’intérêt. Le portail fédéral de la santé (www.health.fgov.be), notamment, propose des documents d’information tant pour le grand public que pour les professionnels de la santé.
  
  Par ailleurs, toutes les maisons de repos ayant fourni une adresse mail à la DGO5 reçoivent un mail automatique d’alerte au moment d’une vague de chaleur.
  
  Cette communication a eu un large écho et des demandes complémentaires de brochures ont été adressées à l’administration.
  
  Étant donné que toutes les maisons de repos, privées comme publiques, sont agréées par la DGO5, elles sont toutes reprises dans une liste commune qui a servi à l’envoi postal des recommandations.