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La réouverture de la ligne Mons-Valenciennes

  • Session : 2013-2014
  • Année : 2013
  • N° : 145 (2013-2014) 1

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  • Question écrite du 07/11/2013
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Abandonnée depuis des années, la ligne ferroviaire Mons-Valenciennes devrait rouvrir, d'ici cinq ans.

    En effet, voici quelques semaines, le Ministre fédéral des Entreprises publiques, Jean-Pascal Labille, marquait son accord pour la réouverture de la ligne franco-belge et informait les autorités françaises de l'avancement du dossier.

    Avec l'accord des deux gouvernements, les travaux peuvent enfin être envisagés sur la liaison ferroviaire. Du côté français, la volonté est de rétablir une voie non électrifiée à 40 km/h de Valenciennes à Quiévrain.

    Les aménagements permettraient aux trains de marchandises de voyager entre le Nord de la France et le Hainaut à raison de seize convois par jour. Le bureau d'études Tractebel a ainsi réalisé une étude financée par l'État français visant à dresser un état des lieux du potentiel fret et de ses enjeux à l'échelle Nord-Pas-de-Calais et en Belgique sur la ligne Valenciennes-Mons. Tractebel s'est notamment entretenu avec une vingtaine d'industriels et opérateurs ferroviaires tout en réalisant des projections d'ici 2015.

    La demande est donc bien réelle côté français, notamment chez Toyota à Valenciennes ou chez Bombardier ? Qui produit des véhicules pour le rail ? à Crespin. L'intérêt de ce projet est de rendre une plus grande attractivité à la gare de Saint-Ghislain vu la superficie disponible au niveau des voies ferrées. Après trois années consacrées aux diverses procédures administratives et l'étude de projet, les travaux devaient être réalisés en 2017 et la ligne mise en service en 2018.

    Le coût prévu pour la réalisation des travaux s'élève à 18 millions d'euros, répartis à hauteur de 13 millions du côté français et à hauteur de 5 millions du belge. S'il faut saluer ce beau projet car la réouverture de cette ligne est un élément essentiel pour le redéploiement économique de Mons-Borinage, elle constitue également une source de désenclavement du trafic routier et a par ailleurs de quoi réjouir de grandes entreprises situées de part et d'autre de la frontière, il reste que ce financement dans le cas présent incombe à la Région wallonne vu le caractère régional du projet.

    Qu'en est-il ? Quelle enveloppe budgétaire entend Monsieur le Ministre consacrer à ce projet et dans quel délai l'argent sera-t-il débloqué ?
  • Réponse du 03/12/2013
    • de HENRY Philippe

    La réouverture du tronçon transfrontalier de la L97 (St-Ghislain) – Quiévrain – Valenciennes fait partie des 18 projets wallons prioritaires retenus par le gouvernement dans sa décision du 7 novembre 2013.

    Dès lors, le feu est au vert pour ce projet (repris dans l’étude TRITEL sous le numéro 27) qui présente de très belles opportunités à la fois pour faciliter la desserte par les opérateurs ferroviaires des entreprises de la région, mais également pour l’inclusion de cette ligne dans un corridor marchandises est-ouest.