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Les données relatives à la performance énergétique des bâtiments publics et leur publication

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 31 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 22/11/2019
    • de FLORENT Jean-Philippe
    • à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    « Open Data Wallonie-Bruxelles », le portail Open Data de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles donne accès aux citoyens à des informations très variées.

    La Déclaration de politique régionale entend consolider sa politique en matière d’« open data ». Elle y consacre plusieurs paragraphes et souligne la volonté gouvernementale de contribuer à faire évoluer la Belgique dans le classement de l’Open Data Index. Par ailleurs, l’ambition climatique de la Déclaration de politique régionale est élevée. La Région s’est engagée à réduire de 55 % ses émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990. Elle pourra émettre au maximum 25,198 millions de tonnes équivalent CO2 en 2030. L’une des actions à entreprendre sans délai par la Région est d’analyser les émissions de ses propres bâtiments et planifier les rénovations d’isolation les plus pertinentes en vue de les réduire.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur les données actuellement disponibles au Gouvernement wallon sur les bâtiments dont est directement propriétaire la Région wallonne : nombre de bâtiments, nombre de m² habitables, consommation énergétique et en eau ? Combien de tonnes équivalent CO2 émettent les bâtiments de la Région ?

    Peut-il nous dire si des initiatives pour rendre publiques les données relatives aux bâtiments publics (ceux de la Région, mais aussi ceux des pouvoirs locaux : provinces, communes, intercommunales…) ont été entreprises ? Dans le cadre de subsides UREBA par exemple ?

    A-t-il eu connaissance d’initiatives allant dans ce sens ?
  • Réponse du 03/12/2019
    • de CRUCKE Jean-Luc
    La réduction des émissions des gaz à effet de serre est à maîtriser dans le cadre d’une approche globale, y compris en matière de gestion immobilière du parc public. Ainsi, il est prouvé que la réduction des déplacements domicile-travail des collaborateurs du SPW qui viennent au travail très majoritairement en voiture a davantage d’effets sur la réduction des gaz à effet de serre en Wallonie que l’amélioration de la performance énergétique de nos bâtiments. Il ne s’agit bien entendu pas de reporter la responsabilité des efforts vers les collaborateurs du SPW mais de penser la politique immobilière publique dans le cadre d’une politique de gestion des ressources humaines qui développe déjà le télétravail et qui soutiendra d’ici peu le développement de centres de coworking réduisant l’ampleur des déplacements des agents. Enfin, au niveau du parc immobilier public, il s’agit de le rapprocher des grandes gares afin de susciter un usage plus fréquent des transports en commun et de ne conserver que les bâtiments déjà performants ou pouvant le devenir moyennant des travaux soutenables techniquement et financièrement.

    À titre d’information, le parc public administratif comporte 160 bâtiments pour environ 330 000 m². En termes de consommations, on peut estimer (extrapolation 2018 sur base de données sur 80 % des bâtiments en propriété ou en location) que notre facture d’eau totale est de 410 000 euros, notre facture de gaz de 1 285 000 euros et notre facture d’électricité de 2 650 000 euros. Les autres combustibles (mazout, propane…) représentent des quantités négligeables.

    L’estimation en tonnes de CO2 est estimée à 12 500.