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La RN 48 à Mourcourt

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 142 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 11/12/2019
    • de DURENNE Véronique
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Lors de la précédente législature, j’ai eu l’occasion d’interpeller le prédécesseur de Monsieur le Ministre à plusieurs reprises au sujet de la RN 48 au niveau de la « côte » de Mourcourt.

    En effet, depuis plusieurs années, les riverains déplorent la vitesse excessive des automobilistes qui empruntent cet axe, et ne comptent plus les différents accidents, parfois impressionnants, survenus à cet endroit.

    Il y a quelques mois, l’administration s’était d’ailleurs penchée sur ce tronçon et, sur base d’un rapport faisant suite à différents contrôles de la vitesse et en concertation avec la zone de police, s’était montrée favorable à une intensification des contrôles répressifs.

    En outre, les riverains sont également préoccupés par la sécurisation des abords de la voirie, afin de permettre aux piétons se rendant à l’arrêt de bus et aux cyclistes de pouvoir circuler en toute sécurité le long de cet axe. Dans ce cadre, le fauchage réalisé par le SPW le long de la chaussée montre que l’accotement de droite en descendant la côte (sens Renaix-Tournai) dispose d’une large bande d’herbe de plusieurs mètres qui pourrait accueillir un espace dédié à la mobilité douce.

    Il pourrait s’agir d’une piste cyclable, comme cela avait été envisagé par la Province de Hainaut lorsque la voirie était encore provinciale (avant 2014). Si cette option s’avérait trop onéreuse, la pose d’une bande de stabilisé séparée de la chaussée par une bande herbeuse, comme cela existe déjà à plusieurs endroits, pourrait également être envisagée. Le fauchage réalisé cet été par le SPW a notamment laissé apparaître qu’une telle bande existait déjà à cet endroit il y a bien des années.

    En décembre 2018, le Gouvernement wallon débloquait une enveloppe de plus de 7 millions d’euros dédiée à la concrétisation de nouveaux projets en matière de mobilité douce. Cet aménagement ne pourrait-il pas bénéficier de ce fameux subside ?

    Quel est l’avis de Monsieur le Ministre ?

    Quelle solution concrète pourrait-être envisagée afin que les riverains de la côte de Mourcourt puissent enfin disposer d’un espace sécurisant dédié à la mobilité douce ?
  • Réponse du 02/03/2020
    • de HENRY Philippe
    Mon administration suggère de réaliser des aménagements cyclopiétons sur l’entièreté de la N48 plutôt que de manière ponctuelle.

    Toutefois, l’ensemble de la N48 ne fait pas partie du schéma directeur cyclable, car c’est un axe peu dense et donc moins structurant.

    Je vais néanmoins demander à mon administration d’étudier la réalisation de ces aménagements cyclopiétons sur le tronçon de Tournai à Mourcourt qui peut être plus intéressant en termes de mobilité quotidienne et permettra de sécuriser le village. Les autres phases vers Renaix pourraient être réalisées ultérieurement.

    Il est aussi à noter que l’espace disponible pour les aménagements souhaités n’est pas toujours possible en suffisance. Par exemple, des espaces de stationnement et de zones de plantations devront peut-être être réduits. Des compromis pourraient devoir être nécessaires en terme paysager et de priorisation de modes de transport.